•jeudi 11 juin•
de 13h00 à 16h00 : Immigration retour au menu
En présence de : Jason Rezaian (sous réserve de confirmation)
- Chez nous à Vera, de Nidjat Ulfat Khalilov, Géorgie, 2006, 21’, VOSTFr
A Tbilissi, dans le quartier de Vera, existe un triangle d’amitié entre les représentants des peuples du Caucase. Leur langue commune est le géorgien, mais ils parlent leurs langues natales et se comprennent.
- Best in the west, de Maryam Kashani, USA/Iran, 2006, 71’, VO-Eng
L’histoire de l’immigration de la Famille Kashani depuis l’Iran vers les Etats-Unis dans les années 60 lorsqu’ils étaient très jeunes. A leur arrivée à San Francisco, ils découvrent une nouvelle culture et ont tous l’ambition de devenir des entrepreneurs du lendemain. Une histoire de famille mise en parallèle avec l’histoire contemporaine de l’Iran.
- Iran/America, A world between, de Nezam Manouchehri, Iran/USA, 2006, 56’, VOSTEng
L’histoire de retour de Jason Rezaian, un irano-américain qui est né et a grandi en Californie, au pays de son père. Il parcourt le pays en passant par Ispahan, Shiraz et les sites de Persépolis pour finir enfin son voyage à la ville de Mashad où il découvre la famille de son père et entretient des discussions qui font ressurgir les contradictions entre Jason et sa famille iranienne.
En presence de : Alice Bombardier, doctorante et spécialiste des mouvements artistiques en Iran.
- The story of Gordafarid, de Hadi Afarideh, 2008, 35’, VOSTEng
Naghali (narration musicale) est une pratique théâtrale traditionnel iranienne dans laquelle seuls les hommes jouent habituellement. Ce documentaire raconte l’histoire de la première femme conteuse Fatemeh Habibizad surnommée «Gordafarid».
- Back Vocal, de Mojtaba Mirtahmasb, Iran, 2004, 40’, VOSTEng
En 2004, vingt quatre ans après la révolution iranienne et l’interdiction de la voix solo féminine, les rumeurs concernant la légalisation de la voix féminine dans les duos encouragent les femmes de prendre des initiatives d’enregistrement de nouveaux albums.
- Gizella, de Khosro Sinai, Iran, 1993, 22’, VOSTFR
Le film est construit autour des six périodes (1 à 6) de l’œuvre picturale de Gizella Varga Sinai, peintre irano-hongroise. Dans Gizella, le court-métrage consacré à son épouse Gizella Varga Sinai, Khosrow Sinai fait régner une ambiance énigmatique et une atmosphère générale surréaliste et poétique.
- Cyanosis, de Rokhsareh Ghaemmaghami, Iran, 2007, 31’, VOSTEng
Jamshid Aminfar est un peintre de rue à Téhéran et il a beaucoup de problème avec la société, avec sa famille et des gens qu’il rencontre. Néanmoins, son amour pour la peinture lui permet de survivre aux affres de la vie quotidienne.
En présence de : Elika Hedayat, artiste et réalisatrice, diplômée de l’école des beaux arts de Paris et Jalal El-Husseini, chercheur associé à l’IFPO Amman, politologue.
- Mon Kaboul, de Whahid Nazir, Afghanistan, 2006, 22’, VOSTFr
Jamal est chauffeur de taxi collectif. Avec ses passagers, il parle de la guerre civile présente dans toutes les mémoires et en retrouve les traces dans les rues de la ville.
- Orange Bombs, de Majed Neisi, Liban, 15’, VOSTEng
Liban, la guerre se termine. C’est l’heure de la cueillette des oranges, mais les jardins sont pleins de bombes. Malgré le danger, un couple commence à récolter et à désamorcer les bombes.
- Rusty people, de Majed Neisi, Irak, 20’, VOSTEng
Maman Ali est une femme irakienne qui gagne la vie de sa famille malgré son mari amputé par les champs de mine. Leur quotidien est difficile mais ce couple garde le goût de vivre.
- Jeux d’enfants, de Elika Hedayat, Iran, 2008, 13’, VOSTFr
Quelques jeunes Iraniens racontent leur enfance et se souviennent de leurs rêves et cauchemars pendant les périodes difficiles de l’histoire contemporaine de leur pays.
- Entre deux fronts, de Katia Jarjoura, France/Liban, 2002, 53’, VOSTFr
Le 25 mai 2000, Israël se retire du Liban Sud. La libération de cette zone tampon entre deux pays en guerre laisse place à une situation conflictuelle délicate : le face à face d’une population divisée et déchirée. Ceux qui ont rejoint les rangs de l’armée du Liban Sud (ALS), milice alliée d’Israël, côtoient désormais les membres de la résistance islamique du Hezbollah. Entre deux fronts est construit sur un chassé-croisé entre quatre protagonistes issus des deux camps. La déchirure sociale qui s’est créée durant ces années d’occupation est profonde et, malgré le retrait de l’armée israélienne, le Liban Sud n’a ni accédé à la paix, ni à la liberté. Cette enclave reste un otage du contexte explosif au Proche-Orient.
•vendredi 12 juin•
de 13h00 à 16h00 : Vie quotidienne et traditions retour au menu
En présence de : Brigitte Dumortier, maître de conférences à l’université Paris IV-Sorbonne, membre du programme Citadain/ANR ; Benoit Feiveley, Réalisateur et Philippe Cadène, Professeur à l’Université de Paris 7, membre du programme Citadain/ANR.
- My friend Mr. Bull, de Majed Neisi, E.A.U, 22’, VOSTEng
Un homme de l’émirat de Fujairah aux Emirats Arabes Unis joue avec les animaux dans sa ferme loin des préoccupations de modernisation de son pays.
- Keffieh, made in Palestine, de Benoit Feiveley, France, 15’, VO-Fr
Le Keffieh est devenu un objet mondialisé : alors que le dernier atelier de fabrication de Keffieh peine à survivre en Palestine, la production chinoise de ce symbole du conflit du Proche-Orient, devenu objet de mode, envahit les marchés.
- Eleqtrichka, de Temur Mzhavia, Géorgie, 2006, 21’, VOSTFr
Si vous désirez aller à Borjomi en train de luxe, rapide, pressez-vous! Bientôt, il va être remplacé. Mettez des habits chauds. Les vitres du train ont disparu. N’oubliez pas de venir avec votre chaise: vous risquez de ne pas voyager assis. Vous êtes prêt pour le voyage? Attention, le train Tbilissi-Borjomi part du quai n°1.
- Quelque part au milieu (Undeva la mijloc), de Chloé Salembier, Belgique, 2008, 42’, VOSTFr
Tout au long de ce carnet de bord filmé au plus proche des gens et de leur quotidien en Roumanie, la réalisatrice «tente de se questionner, de les questionner, de nous questionner sur l’avenir de nos sociétés.»
- Smell of Dust, de Majed Neisi, Iran, 11’, VOSTEng
Quelque part dans le sud de l’Iran et vers les frontières irakiennes, les habitants d’un village arabe découvre que la terre sent bon et sont persuadés que l’Imam Hossein y est pour quelque chose. Ils se ruent alors sur ce bout de terre avec leurs pères, mères et enfants malades pour demander à l’imam de rendre la santé à leurs proches.
- Ashoura : sang et beauté, de Katia Saleh, Grande-Bretagne/Liban, 2008, 20’, VOSTFr
Un autre regard sur la célébration traditionnelle d’Achoura, par les jeunes chiites dans le Liban d’aujourd’hui. Ce rituel sacré commémore le martyr de l’Imam Hussein et est parfois empreint de tristesse et de gravité. Il en est autrement si l’on attache ses pas, comme la réalisatrice a choisi de le faire, à ceux de jeunes filles et jeunes gens bien de leur temps. Ce jour-là, s’il est un jour sacré, est aussi un moment pour se côtoyer autrement…
de 16h00 à 18h30 : Urbanisme retour au menu
En présence de : Mina Saidi, Directrice d’observatoire urbain de Téhéran et présidente de l’association Relief ; Emeline Bailly, Chef de projet Politique de la Ville, 20ème arrondissement de Paris et Ioana Iosa, doctorante au laboratoire OUEST, ENSA Paris XII.
- The other side of the Highway, de Nahid Rezai, Iran/France, 2008, 51’, VOSTFr
Un regard comparatif sur la mobilisation des conseils de quartier à Téhéran et les politiques de la ville du 20e arrondissement de Paris.
- Bucarest, la mémoire mutilée, de Sophie Martre, France, 1990, 52’, VF
Le tremblement de terre qui ravage Bucarest en 1977 fournit à Ceaucescu le prétexte à raser 520 hectares de la vieille ville et chasser 40 000 personnes vers la périphérie. La gigantesque cité politico-administrative que l’on a construite à la place est un projet urbain absurde dominé par le Palais du peuple (deux fois Versailles!), une avenue de quatre kilomètres taillée comme une tranchée et des rangées d’immeubles glabres et uniformes. Le but réel de ce projet de «systématisation» est la création d’une société homogène, sans mémoire et sans disparités, entièrement soumise et contrôlée.
En presence de: Azadeh Kian-Thibaut , Professeur à l’université Paris VII et Asal Bagheri, Doctorante en sémiologie.
- Our Times, de Rakhshan Bani-Etemad, Iran, 2002, 65’, VOSTEng
A l’occasion des élections présidentielles de 2001, un groupe de jeunes artistes décide de créer un comité de soutien au candidat Khatami.
- Hidden Generation, de Amin Palangi, Afghanistan, 2006, 12’, VOSTEng
Les conditions de vie de l’après-guerre et le manque d’éducation rendent la vie difficile pour les femmes afghanes. Certaines d’entre elles recourent à l’auto-immolation comme le seul moyen d’échapper à leur condition.
- My disturbed hair de Majed Neisi, Afghanistan /Iran, 2007, 22’, VOSTEng
Après la chute des Talibans en Afghanistan, le gouvernement iranien a demandé aux Afghans de quitter le pays et de regagner l’Afghanistan. Les enfants issus des mariages mixtes n’étant pas reconnus par le gouvernement iranien, certaines femmes se voient obligées de quitter l’Iran et de s’établir en Afghanistan ou de laisser la garde de leurs enfants à d’autres personnes en Afghanistan.
- Conversation de salon, de Danielle Arbid, France/Liban, 2004, 25’, VOSTFr
Danielle Arbid filme à Beyrouth le salon de sa mère, qui reçoit tous les jours vers cinq heures de l’après-midi. Des femmes, parentes ou amies, se racontent leur vie. Un récit construit en trois volets : le pays, les maris et la famille. Une intrusion dans l’intimité de la petite bourgeoisie beyrouthine, drôle, amère ou cinglante !
•samedi 13 juin•
de 13h00 à 15h30 : Droits et libertés retour au menu
En présence de : Gulya Mirzoeva, Réalisatrice (sous réserve de confirmation) et Chloé Drieu, Docteur et spécialiste du cinéma d’Asie centrale.
- La folie Niazov, de Catherine Bertillier, France, 2006, 46’, VF
Catherine Berthillier est la première journaliste à avoir ramené des images non officielles du Turkménistan, l’une des pires dictatures au monde dont le président Niazov est nommé à vie. Culte de la personnalité, détournement des richesses du pays, prisons remplies, état de santé de la population déplorable et obligation d’étudier un seul livre, le Rukhnama, dicté d’après la propagande par Allah à Niazov en personne, donnent l’impression que ce dernier est devenu le gourou d’une secte géante. Des images hallucinantes (souvent en caméra cachée) qui ont valu au guide accompagnant la réalisatrice d’être torturé et condamné à sept ans de prison.
- Le temps des frontières, de Gulya Mirzoeva, France, 2006, 52’, VOSTFr
Avant l’effondrement de l’Union soviétique, les frontières du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan, du Kirghizstan et du Kazakhstan étaient quasiment virtuelles. Depuis la chute de l’empire, elles sont devenues des barrières presque infranchissables. Ce film cherche à en comprendre les raisons et à savoir comment les gens de cette région vivent ce bouleversement.
de 15h30 à 18h30 : Conditions de travail et immigration retour au menu
En présence de : Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université de Lyon, spécialiste du Proche-Orient, membre du programme Citadain/ANR ; Rémi Manesse, Doctorant en urbanisme ; Elisabeth Marteu, Docteur en sciences politiques, spécialiste des Arabes d’Israël et Hélène Sallon.
- Bonne à vendre, de Dima Al-Joundi, Liban, 2006, 52’, VOSTFr
Au Liban aujourd’hui, des domestiques sont traitées comme des esclaves: 200 000 bonnes, provenant de 30 pays, se voient confisquer leur passeport dès l’arrivée par la sûreté nationale. La grande majorité d’entre elles n’aura plus le droit de sortir de la maison seule…Pas de sortie et pas de congé. Salaires de misère, coups, brimades viols: le taux de suicide des domestiques étrangères est alarmant. 105 éthiopiennes se sont données la mort en quatre ans. Dominique Torrès a enquêté auprès des agences de placements, en interrogeant victimes et employeurs. Une enquête sans concessions sur des pratiques d’un autre âge, commises semble-t-il en toute impunité.
- Paper Dolls, de Tomer Heymann, Israël, 2005, 82’, VOSTEng
A Tel-Aviv, quelques transsexuels philippins travaillent et survivent grâce aux soins qu’ils apportent pendant la journée aux personnes âgées et au « trans-show » qu’ils organisent pendant la nuit. Mais les conditions de vie devenant de plus en plus difficiles pour les travailleurs étrangers, ils se posent chacun des questions pour leur avenir et le prochain lieu où ils vont s’établir.
de 18h30 à 22h00 : Enfance et jeunesse retour au menu
En présence de : Elham Shakerifar, Réalisatrice (sous réserve de confirmation) et Alain Cariou, géographe et spécialiste d’Asie centrale.
- Roya and Omid, d’Elham Shakerifar, Iran, 2006, 15’, VOSTEng
Omid Saberi nous parle de sa vie quand il était une fille, « Roya », et nous fait découvrir sa vie de jeune garçon. A travers le cas d’Omid, le film nous fait entendre d’autres expériences de transsexuels en République islamique d’Iran.
- It’s always late for freedom, de Mehrdad Oskouei, 2007,Iran, 52’, VOSTEng
Le portrait d’un centre correctionnel des jeunes délinquants à Téhéran. Le film suit en particulier trois de ces jeunes chacun parlant de leurs troubles et de leur vie marquée par la drogue, le divorce et la violence familiale.
- Tout va bien (Vse khorosho), de Akjol Bekbolotov, Kirghizstan, 2007, 16’, VOSTFr
Un jeune garçon s’est enfui de chez lui et se lie d’amitié avec un garçon des rues qui va chaque jour sur la tombe de sa mère pour lui dire que tout va bien. Difficile d’imaginer que dans les rues de Bichkek, tout va bien, lorsqu’on est sans maison et sans famille.
- Coup au but (Odin udar), de Ruslan Pak, Ouzbékistan, 2006, 13’, VOSTFr
Que peut-on faire quand on a seulement quatre ans, qu’on ne parle pas la langue du pays et qu’on n’a pas d’amis? On fait beaucoup d’efforts.
- San Sanitch, de George Agadjanean, Moldavie, 2006, 52’, VOSTFr
Le destin d’un jeune garçon livré à lui-même dans la misère urbaine d’une société post-soviétique. Sacha – « San Sanitch » comme on le surnomme dans les quartiers populaires de Chisinau – a un toit et une famille mais préfère se tourner vers la rue. Nous faisons la connaissance de Sacha dans la chaleur de l’été, le lendemain de la mort de sa mère, et le suivrons durant quatre saisons. Une année d’errance pendant laquelle l’adolescent, à l’encontre de sa famille et de l’école, forgera son indépendance.